Compte rendu

Cérémonie de l'entrée de Maurice Genevoix au Panthéon
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A l’occasion du 102ème anniversaire de l’Armistice, le célèbre écrivain Maurice Genevoix est entré ce mercredi 11 novembre au Panthéon, cérémonie présidée par Emmanuel Macron. L’hommage d’une cinquantaine de minutes du président de la République en début de soirée fût rempli d’émotion.
C’est devant une petite assemblée silencieuse qu’Emmanuel Macron prononce ses premiers mots en l’honneur de l’écrivain : « Il y a 100 ans, le cercueil d’un soldat inconnu gagnait la dalle sacrée. Un siècle plus tard, celui qui a redonné vie et chair aux combattants de la grande guerre rentre au panthéon. Sa voix ne s’éteindra pas. » La lente voix du président résonne dans la cathédrale, donnant une seconde profondeur à la dimension solennelle de la cérémonie. Après avoir fait une courte biographie de Maurice Genevoix, il dénonce les atrocités de la guerre, décrivant des paysages chaotiques et la mort. D’un air grave, il énumère ainsi de nombreux noms de poilus ayant combattu vaillamment sur le front et les liens qui les unissaient entre eux, émouvant ainsi les privilégiés ayant eu accès à la cérémonie. « Ils ne se connaissaient pas […]. Ils endurent l’horreur coude à coude, épaule contre épaule, avec le même courage, avec les mêmes peurs, d’où qu’ils viennent ».
« [...]Un siècle plus tard, celui qui a redonné vie et chair aux combattants de la grande guerre rentre au panthéon. Sa voix ne s’éteindra pas. »
Marquant des pauses de plus en plus longues, le président fait honneur à l’entrée au Panthéon de l’écrivain décédé, ainsi que de ses camarades des tranchées : « A travers le sépulcre de Maurice Genevoix, à travers ses camarades, leur nom, leur vie, et en recréant ce lieu unique, le Panthéon, palimpseste de notre Nation. » Debout devant le drapeau bleu, blanc et rouge ornant le cercueil du poète, le président finit son discours par un lourd « Vive la République, vive la France ». S’ensuit une minute de silence, puis le début de la Marseillaise se fait entendre dans l’immense salle de manière forte, comme pour faire écho au symbole que représente Maurice Genevoix et ses œuvres dans le patrimoine français.
Ecrit par Camille Renaudot
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