Interview
" [...] L'école, c'est devenu fade."
INTERVIEW – Etudiant en école de communication digitale, Vincent Janssens explique comment il vit et travaille durant le reconfinement et comment ce dernier impacte ses études.
Front matter, or preliminaries, is the first section of a book, and is usually the smallest section in terms of the number of pages. Each page is counted, but no folio or page number is expressed, or printed, on either display pages or blank pages.
En quoi consiste vos études et votre secteur d’activité ?


Je suis en communication digitale et E-business à Léonard de Vinci. Ça consiste à faire la communication des différentes marques, que ce soit leur communication globale, leur étude de marché, quels sont leurs concurrents, leurs cibles ou la manière dont ils vont être référencés. On étudie aussi la vente.

Sachant qu’avant le confinement, des mesures avaient été prises par les établissements telles que la mise en place de cours hybrides, quelles sont les mesures prises par votre école afin de faire respecter le confinement ?


Pour le confinement, tout le monde à été mis en distanciel sur Zoom. Il n’y a pas de grandes mesures innovantes. Il y a des appels en ligne afin de valider notre présence. Ça varie selon l’intervenant, soit il lance l’appel dès le début du cours, le laisse 15 min puis le referme – c’est ce qui est recommandé par l’école – soit il fait l’appel à la fin du cours pour voir si tout le monde est resté.
Comment est-ce que vous vivez psychologiquement le fait d’avoir des cours à distance ?


Au début je le vivais bien, ça ne changeait pas mon mode de vie, ça m’évitait de prendre les transports donc c’était pratique. Plus le temps passe, moins je ressens l’envie de travailler. Je suis chez moi, je me réveille, je ne suis pas motivé. On fait nos projets mais sans plus, il manque l’ambiance de cours, l’ambiance de l’école. Quand on arrivait dans l’école, il y avait toujours de la musique, on rigolait tout le temps, c’était bonne ambiance, maintenant c’est devenu fade. Avec mes amis on ne se voit plus, on a juste nos cours, et parfois on parle avec notre groupe de travail et c’est tout.
Est-ce que vos études nécessitent d’être présent, de se déplacer à la rencontre de clients potentiels ? Est-ce que vous arrivez à suivre aussi bien que si vous étiez en présentiel ?



J’ai de la chance que nos études ne nécessitent pas forcément d’être présent. On nous donne des consignes, on les applique. Certes, ça aurait été mieux d’avoir son client en face, d’avoir un professeur en face pour mieux s’exprimer, d’avoir de meilleures directives et de bonnes interactions. Même avec un intervenant ou son groupe de travail parce qu’on a des semaines spéciales où on doit travailler en groupe avec des gens qui ne sont pas forcément dans notre domaine, donc pour comprendre et apprendre c’est bien plus facile d’être en présentiel.
On [les élèves en distanciel] est moins attentifs, beaucoup plus sujets à avoir une distraction. Quand on est en cours, on a un cadre qui fait qu’on est moins tentés d’être sur nos téléphones. Chez soi, on a juste à éteindre notre caméra, éteindre notre micro et on peut lancer une partie de jeu vidéo ou aller sur les réseaux sociaux.
Interview de Camille Renaudot
This site was made on Tilda — a website builder that helps to create a website without any code
Create a website